Dans le cadre d’inclusion sociale, la fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) en collaboration avec le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, apporte son appui substantiel à la société civile pour le plaidoyer et accompagner le processus de réformes électorales participatives avec un appui financier de l’USAID.
Vendredi, 23 février 2024, 25 personnes issues des groupes vulnérables étaient autour d’une table ronde pour échanger sur les questions de réformes électorales dans le processus d’élaboration des textes de loi.
L’objectif est de permettre aux communautés cibles d’apporter leur contribution à travers le plaidoyer aux réformes des processus électoraux ;
Cette table ronde a consisté à la présentation succincte de la dynamique de la réforme, des dispositions de la loi L/2023/019/CNT/du 25 octobre portant identification des personnes physiques et des dispositions de la loi L/2023/020/CNT/du 25 octobre portant régime de l’Etat civil en République de Guinée.
Aussi, porter au MATD les plaidoyers sur les axes de réformes électorales nécessaires à la participation égalitaire et inclusive des citoyens dans leur diversité par l’organisation de la société civile des groupes marginalisés. Contribuer à renforcer les capacités des groupes marginalisés sur les réformes électorales par leur appropriation des divers documents dynamiques, des réformes, tableaux comparatifs des propositions de réformes des personnes vivant avec un handicap. Mener une campagne médiatique de sensibilisation et de mobilisation des citoyens sur les réformes électorales.
Binta Anne, directrice pays adjointe d’IFES Guinée.
« C’est très important d’inclure des personnes marginalisées, ce ne sont pas seulement des personnes vivant avec un handicap mais ce sont les groupes minoritaires qui sont des fois mal compris, nous sommes là pour pouvoir les expliquer et apprécier leur place aussi dans tout ce processus électoral qui va venir dans le futur ‘’.
Du côté des participants, Kemo Guilavogui, coordinateur régional des handicapés s’est réjoui de la thématique abordée avant d’interpeller les autorités à l’accompagnement des personnes vulnérables en particulier les malvoyants dans les processus électoraux.
« Ce que je recommande aux responsables c’est de nous considérer dans les processus électoraux surtout pendant le vote, dans les bureaux de vote nous avons assez de problèmes notre mobilité ne nous permet pas d’accéder dans les bureaux de vote sans difficultés surtout nous les malvoyants.
Nous avons le droit de voter mais il faut quelqu’un pour nous aider à choisir notre candidat alors que le vote est secret. Je voudrais vraiment que l’État prenne toute les dispositions par rapport à ça, comment permettre à ces malvoyants de voter dans la discrétion ‘’.
La représentante de l’inspectrice régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, a aussi plaidé au nom de son département pour l’implication des femmes dans les prises de décisions :
Fatoumata Kourouma, « notre attente est la prise en compte de la question de genre dans l’élaboration des textes de lois et impliquer davantage les femmes dans les prises de décisions en les portant dans les hautes instances de responsabilité
Ces 25 personnes venues des différentes entités, après avoir été largement outillées promettent de vulgariser à leur tour les connaissances acquises dans leurs zones réceptives.
AGP/24/02/024 MKK/AND